Défilés et drapeaux syndicaux

Début septembre - la vie reprend son cours habituel après la parenthèse du mois d'août.
Et sans doute il y aura de nouveau des manifestations des salariés qui défendent leur outils ou conditions de travail.
Pour l'illustrer quelques images prises au cours des manifestations fin 2010 contre la remise en cause du régime des retraites.

J'ai choisi de mettre en exergue les drapeaux, étendards de luttes, colorés et joyeux, pour des sujets plus sombres.

Et quelques courtes définitions du dictionnaire Furetière de 1690 :
A noter qu'à cette époque le terme drapeau était d'abord utilisé comme terme de lingerie !

DRAPEAU, f. m. qui se dit de vieux morceaux d'étoffe, ou de linge. Les gueux ont des habits faits de vieux haillons & drapeaux.
Drapeau, se dit aussi ironiquement de toute étoffe, quoi que neuve, qui n'a pas la force, la bonté qu'elle doit avoir. Je ne veux point de ce drap, il est mal foulé, il est trop lâche, ce n'est que du drapeau, c'est un vrai drapeau qui ne durera rien.
On appelle absolument du drapeau, le vieux linge qu'on ramasse, & dont on fait du papier. Il y a tel moulin qui consomme tous les ans pour dix mille francs de drapeau.
Drapeau, en termes de Guerre signifie, étendard, Il se dit généralement de toutes les enseignes. II a combattu sous les drapeaux de ce Général, il a suivi ses drapeaux. On a pris tant de drapeaux dans cette bataille. On y comprend en ce sens les cornettes & les guidons. Ce mot vient de drap, parce qu'on faisait autrefois les enseignes de cette étoffe. On le dit plus particulièrement d'une enseigne d'une Compagnie d'Infanterie. Il faut qu'un soldat se range sous le drapeau au premier son du tambour.
Drapeau, signifie aussi la charge de l'Officier qui le porte. Le Roy a donné un drapeau à ce vieux soldat, pour dire, une charge d'Enseigne dans une Compagnie de gens de pied.